Selon Libération, qui donne l’information, il encourt une peine maximale de 20 ans de prison pour chacune des accusations liées à la fraude électronique et 10 ans pour les chefs de blanchiment d’argent.
Le mode opératoire du mis en cause ? Le journal informe que le ressortissant sénégalais résident de Laguna NIguel, aurait sollicité des investissements dans ses deux sociétés auprès d’au moins 11 personnes. Il brandissait aux yeux de ces derniers de prétendues opportunités commerciales dans les domaines de la technologie, des soins de santé, de l’immobilier, de l’accession à la propriété et des services à la diaspora africaine, notamment sénégalaise.
«Un train de vie extravagant»
Libération ajoute que Diallo, pour appâter ses victimes, leur a fait croire qu’il avait levé des centaines de milliards de dollars pour une autre société d’investissement alors qu’il n’a jamais réalisé une telle opération. C’est ainsi qu’il a obtenu 1,8 million de dollars (un peu plus d’1 milliard F CFA) de ses victimes, selon la même source.
Celle-ci confie que le montant a servi notamment à payer le loyer de sa maison mais aussi à organiser des événements somptueux où Diallo a convié des représentants de gouvernements étrangers.
Dans le cadre de l’enquête, le FBI a saisi chez le mis en cause trois véhicules de luxe : une Ferrari SF90 Stradale, une Rolls-Royce Phantom et un Range Rover, en plus d’une bague Harry Winston et un compte de courtage contenant environ 500 000 actions.