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La position (en mètres) du Phare par rapport au sol. Son point culminant offre une vue panoramique sur Dakar. Il permet en effet d’apercevoir, selon le côté où l’on pose le regard, l’Île des Madeleines, Gorée, le Plateau, Rufisque, Keur Massar, l’aéroport militaire Léopold Senghor, notamment. «Si le ciel était dégagé, vous auriez même aperçu Toubab Dialaw», signale Malamine Fall, le responsable du musée du Phare, s’adressant à la journaliste de L’Observateur le jour de son passage sur le site.
300
Le nombre de visites payantes qu’attire le Phare chaque semaine. «70% des visiteurs sont des touristes», souligne Malamine Fall. Les recettes «consistantes» (sans autre précision) générées sont reversées au Port autonome de Dakar, qui assure la gestion de l’ouvrage sur la base d’une convention qui date de 1977. Les gains étaient plus importants à l’époque où les activités commerciales de l’aéroport Léopold Senghor n’étaient pas encore transférées à l’AIBD. Le Phare pouvait enregistrer 500 visites payantes durant les vacances scolaires.
6000
La puissance (en watts) de l’ampoule halogène qui projette sa lumière tous les jours, dès le coucher du soleil, à 53 km à la ronde. Cette lampe nécessite 220 volts. Elle est enveloppée par la lentille de Fresnel (Augustin, le physicien qui l’a inventée) et peut fonctionner pendant deux ans, 3000 heures. L’administration du Phare en a cinq en réserve.
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La taille du personnel chargé de veiller au bon état de l’ouvrage de 159 ans. L’équipe est composée de «permanents et de prestataires», précise Ibrahima Sène, l’administrateur du Phare. Différentes compétences sont représentées : restaurateurs, soudeurs, menuisiers, électriciens, peintres, jardiniers… Tout le monde ou presque est sur le pont chaque lundi. Jour où les lieux sont fermés au public et ouvert aux travaux d’entretien.