Les agents de la brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, subdivision de Kaolack, région douanière du Centre ont effectué, samedi, une saisie de trente kilogrammes de cocaïne, d’une contrevaleur de deux milliards quatre cent millions francs, a renseigné l’APS ce dimanche.
” Cette drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule d’un véhicule immatriculé à l’étranger”, indique un communiqué de la Division de la communication et des relations publiques de la Direction générale des Douanes (DGD) transmis à l’APS.
Selon le communiqué, ”ce véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été passé au scanner portatif, un outil de contrôle non intrusif acquis dans le cadre du Programme de modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) mis à la disposition des unités pour plus d’efficacité dans la recherche et la répression du trafic de produits illicites”.
”Ce dispositif de contrôle a permis de déjouer le modus operandi ingénieux que les trafiquants ont ainsi utilisé pour tromper la vigilance des douaniers”.
Le texte renseigne que ”les convoyeurs notamment le conducteur du véhicule et son accompagnant ont été mis aux arrêts”.
L’unité a par ailleurs dans la même opération, saisi trois fusils de fabrication artisanale à hauteur de Boumbény (Médina Sabakh), à quelques encablures de la frontière avec la Gambie, signale le communiqué.
Il rappelle que la brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait récemment saisi 13 kg de cocaïne, au titre de la lutte contre le trafic de chanvre indien. ”Sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la subdivision de Kaolack, les 105 kg ont été saisis par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip”, précise-t-il.
L’Administration des Douanes a réaffirmé à cette occasion sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes.
Elle invite les populations à accompagner les unités douanières dans les opérations de ciblage et d’investigation lancées depuis le début de l’année 2024 pour faire face aux courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors, rapporte la même source.