Jusqu’ici en résidence surveillée, l’ex-première dame a été incarcérée à la prison centrale de Libreville dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 octobre.
C’est aux alentours de 1 heure du matin que la séance s’est finalement terminée. Sylvia Bongo Ondimba venait d’être longuement confrontée à Brice Laccruche Alihanga, au tribunal spécial de Libreville, situé dans les locaux de l’École nationale de la magistrature (ENM) du Gabon. Son pull sur la tête pour se cacher des caméras, surveillée par un militaire, l’ancienne première dame est finalement sortie entourée de trois hommes.
Dans la nuit, elle est montée dans un véhicule stationné sur le parking de l’ENM. Mais celui-ci ne l’a pas emmenée à la villa « Cemac » de La Sablière, où elle était assignée à résidence depuis le coup d’État du 30 août qui a renversé son époux, Ali Bongo Ondimba. Il s’est dirigé vers la prison centrale de Libreville, surnommée « Sans famille ». Inculpée le 28 septembre dernier pour « blanchiment de capitaux et faux et usage de faux », Sylvia Bongo Ondimba y a été placée sous mandat de dépôt.
Avec J.A