L’adjoint du chef de la brigade du Parc national de Niokolo Koba, situé dans la région de Kédougou, a été placé sous mandat de dépôt. Ibrahima Diop, comme c’est de lui qu’il s’agit, a été mis en cause par l’enquête de la gendarmerie après le « traitement inhumain » infligé à quatre (4) habitants du village de Backi Backi, dans la commune de d’Oubadji, partis rechercher de la paille. Il sera jugé ce jeudi.
L’affaire, ébruitée par l’activiste Guy Marius Sagna, avait fait grand bruit. Suite à la tension, le parquet de Kédougou avait immédiatement ouvert une enquête confiée à la compagnie de la gendarmerie.
L’audition des victimes présumées a révélé que ces dernières avaient été interpellées par neuf agents en patrouille avant d’être livré à l’adjoint du chef de brigade du secteur du Parc de Kédougou. Ce dernier, selon Libération qui donne l’information, a fait ligoter les victimes présumées avant de les tabasser de 9 heures à 13 heures.
D’après le récit, il s’est servi d’une matraque et visait le postérieur des 4 victimes qui ne pouvaient même plus s’assoir.
Convoquée à la compagnie de la gendarmerie, Ibrahima Diop a tout assumé, déchargeant totalement ses agents. Placé en garde à vue puis écroué après sa présentation au parquet, il sera jugé demain, jeudi.