Les usagers de la plage jouxtant la Vdn 3 de Guédiawaye ont eu droit, hier matin, à une curieuse découverte macabre. Il s’agit de la dépouille d’un quadragénaire allongée sur le sable fin, les cuisses et les fesses tailladées par, visiblement, une arme blanche. La scène d’horreur a été constatée par la police locale et leurs collègues de la Police scientifique.
Les riverains et les nombreux amoureux de la plage de la Vdn 3 de Guédiawaye ont été secoués par ce nouveau cas d’agression mortelle survenue dans la nuit du mercredi au jeudi, avec une victime à la limite mutilée, avec les fesses et les cuisses tailladées. L’horreur a été commis dans cet endroit à haut risque que des bandes d’agresseurs, profitant de l’absence d’éclairage routier et des faibles patrouilles policières, font régner leur loi. Ce sont les premiers sportifs faisant leur footing matinal qui sont tombés, vers 7H, sur la scène.
De loin et n’en croyant pas leurs yeux, ils se sont approchés pour constater qu’il était déjà mort. L’alerte a été aussitôt donnée au poste de police de Wakhinane-Nimzatt qui a dépêché sa Brigade de recherches sur cet endroit de la Vdn 3, non loin de la Maison des jeunes en construction sur le littoral versant à la Cité Hamo Tefess. Les policiers vont faire les premières constatations et remarquer que la victime, la quarantaine révolue, vêtue d’un maillot blanc de l’équipe de Manchester United et d’un pantalon à la couleur rougie par le sang qui baignait le sable. Le défunt n’était porteur d’aucune pièce d’identification ni d’un quelconque autre objet. Mais ils n’avaient pas encore remarqué l’horreur. C’est en le retournant que les éléments du poste de police vont découvrir que l’individu présentait des entailles aux fesses et aux cuisses, dont l’une très profonde au niveau de la cuisse droite, sans doute des coups violents d’une arme blanche. Il semblait évident que la victime a été surprise par une de ces bandes d’agresseurs qui pullulent dans la zone qui ont peut-être emporté ses effets personnels. Sur son visage blêmi, son œil droit poché et œdémateux renforçait le sentiment d’une lutte qu’il a, sans doute, engagée pour se défendre de son ou ses agresseur(s).
Les sapeurs-pompiers étaient ensuite appelés à la rescousse avant la venue des éléments du commissariat central de Guédiawaye, dont le secteur fait partie de leur domaine d’intervention. Accompagnés de la Police scientifique, les hommes du Commissaire Daouda Bodian vont renforcer la sécurisation des lieux avant de permettre aux éléments de la Police scientifique de procéder à des prélèvements sur le corps, les habits du défunt et les lieux du crime. C’est à 11H que les sapeurs-pompiers vont procéder à l’enlèvement du corps et son acheminement dans une structure hospitalière de la capitale pour les besoins d’une autopsie qui s’annonce déterminante. En attendant de connaître les résultats de l’autopsie, la police a ouvert une enquête pour connaître l’identité de la victime et les circonstances du drame.