La commune de Foundiougne, dans la région de Fatick (Ouest), vient de se doter d’une maison de la culture et de la Francophonie dont l’ambition est de contribuer à la démocratisation de l’action culturelle.
D’après l’Aps, cet édifice culturel a été officiellement inauguré par le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, dimanche, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie. Une cérémonie à laquelle participait l’administrateur général du monument de la Renaissance africaine, Abdoulaye Racine Senghor, initiateur de ce projet. « Cette maison est une excellente contribution à la territorialisation des politiques publiques et est un élément phare dans la démocratisation de l’action culturelle », a expliqué M. Coulibaly.
Il a magnifié cette initiative du professeur Abdoulaye Racine Senghor, « une icône et un symbole de la culture », dont le nom est, selon lui, psalmodié « partout, dans les universités, dans les cafés littéraires et dans les amphithéâtres ».
Selon le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Demba Faye, cet édifice culturel est appelé à rayonner sur le département et la région de Fatick. « Nous n’en doutons guère, il nous ouvrira au monde, surtout en ce jour de la Journée internationale de la Francophonie. C’est un espace de solidarité », a-t-il dit dans la même source.
M. Faye a demandé à l’inspection d’académie de Fatick de s’approprier cette maison, « pour l’excellence’’, et au profit des élèves et des enseignants. L’initiateur du projet s’est lui réjoui de la concrétisation de cette idée dans sa ville natale, « une ville religieuse et culturelle, qui regorge beaucoup de potentialités et de cadres ».
« Foundiougne est une terre de culture et la maison servira dans ce cadre culturel », a-t-il indiqué, ajoutant : « Les jeunes ont besoin d’être encadrés, d’être formés, et cette maison est là pour eux. »
« Il ne reste que l’appropriation de ce centre, qui est une maison dédiée au département et à la région de Fatick », a souligné M. Senghor, en présence de plusieurs personnalités politiques et religieuses.
Il y avait aussi une délégation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).