« A l’invitation de la Direction générale des élections (Dge), la société civile, réunie autour du Collectif des organisations de la société civile (Cosce) et la Plateforme des acteurs de la société civile pour la transparence des élections (Pacte) ont assisté à un exposé sur l’application informatique du contrôle des parrainages le 30 mars 2022 à la salle de conférence de la Dge », peut-on lire dans un communiqué rendu public de jeudi 31 mars 2022.
Au sortir de ladite rencontre, Moundiaye Cissé du COSCE et Djibril Gningue du PACTE n’ont pas manqué de faire des recommandations à l’administration dans le but de parfaire le système de parrainages, pour en faire « un système qui garantit pleinement l’égalité des candidats, le secret du vote ainsi que la libre participation aux élections par l’instauration ».
Ils préconisent ainsi la mise en place « d’un ordre de passage des listes de candidats pour le contrôle des parrainages fondé sur des critères justes et non discriminatoires ; de la non limitation du nombre de listes qu’il est possible de parrainer à un ; la mise en place d’une instance de recours pour les listes ayant fait l’objet de rejet ». En effet, lors de la présidentielle, en l’absence d’un ordre de passage prédéfini, des échauffourées avaient éclaté devant le Conseil constitutionnel.
Par ailleurs, Djibril Gningue et compagnie de la société civile disent avoir noté des avancées concernant notamment : « une application de contrôle multicritères permettant d’identifier l’électeur en cas d’erreur matériel ; le contrôle des parrainages en présence de la CENA, des mandataires des listes contrôlées et de la société civile ; la réaffectation de l’électeur dans sa région d’origine sans préjudice de la recevabilité de la liste si le minimum régional requis est atteint ; le contrôle de la liste jusqu’à concurrence du minimum requis en cas de dépassement ; l’acceptation par l’administration d’apporter une plus grande précision dans la fixation du jour et de l’heure d’ouverture du dépôt ».