Le Sénégal va mal. Aujourd’hui, nos compatriotes dans leur immense majorité souffrent. Le prochain Président de la République doit être avant tout le Président de la justice sociale, de la solidarité et de la réussite économique. Il doit être porteur d’un projet et d’une ambition collective de réussite économique et sociale. Dix-huit millions de Sénégalais nourrissent cet espoir d’une vie meilleure.
Cet espoir est réalisable. Mais à deux conditions. La première, ne pas confier notre pays à un homme politique incapable de le souder autour d’un projet fort et mobilisateur. La deuxième, ne pas le confier à un homme politique qui serait incapable d’éradiquer la pauvreté et surtout de briser la chaîne des inégalités. La présidentielle de 2024 sera pour le Sénégal un moment crucial.
C’est pourquoi notre pays a besoin d’un Président particulièrement prêt pour la fonction suprême. Il a besoin d’un Président qui nous propose un horizon clair, qui nous dise comment construire ensemble l’histoire du Sénégal de demain, celui de tous les rêves possibles.
De tous les candidats, c’est Karim Wade qui incarne le mieux cet espoir.
Pourquoi ? Parce que c’est lui qui saura le mieux comprendre les attentes du peuple et y répondre. Parce qu’il est un bâtisseur, un travailleur. Parce qu’il est intègre, humble et surtout profondément attaché à son pays. C’est cet homme prêt pour exercer sa mission au service des Sénégalaises et des Sénégalais qui va solliciter le 25 février prochain leurs suffrages.
Parce que notre nation est sur le point de devenir productrice de pétrole et de gaz, elle est traversée, malgré ses souffrances, par un vent d’optimisme. Pour éviter que cet optimisme se mue en désillusion, il faut empêcher le retour des erreurs du passé. Nous rappelons le souvenir d’un livre notable, paru en 1986 : « Enjeux de l’après-barrage, vallée du fleuve Sénégal », préfacé par le Président Abdou Diouf.
Cet ouvrage de 632 pages avait ravivé l’espoir national en évoquant les effets attendus de la construction du barrage, censé résoudre tous les problèmes de l’époque et amorcer une révolution en matière d’énergie, d’agriculture, d’agro-industrie et de création d’emplois. Malheureusement, une génération plus tard, le Sénégal dépend toujours des importations. La récente crise de l’oignon est un exemple flagrant de l’échec de ce que l’on appelle abusivement notre politique agricole.
Puisse la jeunesse, composante majoritaire de notre Nation, comprendre notre brève incursion dans le passé. Elle servira peut-être à conjurer le sort afin que « l’après-gaz » ne soit en rien semblable à « l’après-barrage ».
En effet, l’Afrique, riche en ressources naturelles, fait souvent face à la « malédiction du pétrole », un paradoxe où l’abondance de ressources naturelles n’entraîne pas le développement économique et social escompté. Au lieu d’être un tremplin vers la prospérité, ces richesses ont souvent alimenté la corruption, les conflits et une mauvaise gouvernance, exacerbant la pauvreté et l’instabilité.
Cependant, des pays comme le Qatar ont démontré qu’une gestion prudente et visionnaire des ressources naturelles peut mener à un développement impressionnant. En mettant l’accent sur l’éducation, la santé et les infrastructures, le Qatar a réussi à transformer ses richesses en pétrole et en gaz en prospérité pour sa population, devenant ainsi un modèle de développement réussi.
Dans ce contexte, la figure de Karim Wade est particulièrement pertinente. Lors du Qatar Economic Forum, certains d’entre nous ont eu l’opportunité de le rencontrer. Sa présence a révélé ses relations étendues avec des Chefs d’Etat, des décideurs économiques et des investisseurs influents, y compris avec des fonds souverains. Ces fonds, connus pour leurs vastes ressources et leur influence stratégique, sont des partenaires clés dans le développement économique mondial.
Il est regrettable pour le Sénégal et l’Afrique que des personnes de la trempe de Karim Wade ne soient pas mieux valorisés. En effet, Karim WADE est le seul africain qui a fait face à des accusations de biens mal acquis, pour être finalement lavé de tout soupçon par les tribunaux internationaux. Cette expérience, combinée à son réseau international étendu, le place dans une position unique pour influencer positivement l’avenir du Sénégal.
De toute évidence, si le Sénégal peut apprendre de l’expérience du Qatar et s’appuyer sur les compétences et les relations de leaders comme Karim Wade, il pourra transformer sa « malédiction du pétrole » en une véritable bénédiction. Un tel changement nécessitera une gouvernance transparente, une gestion judicieuse des ressources et un engagement envers le développement durable, en mettant l’accent sur l’éducation, la santé et les infrastructures, pour assurer un avenir prospère à la nation sénégalaise.
Aujourd’hui, quel est le diagnostic le mieux partagé ? Un pays qui va mal et qui offre peu de perspectives à sa population et en particulier à sa jeunesse. La jeunesse sénégalaise est privée de toute confiance dans le futur.
Le moment est venu de conjurer ce pessimisme et de remettre en mouvement l’espérance pour tous. Les images de ces pirogues remplies de jeunes qui bravent la mer pour un ailleurs espéré meilleur sont une honte pour notre pays. Les jeunes ont besoin d’espérance, d’une voie claire vers un avenir prometteur, où leurs talents et leurs aspirations pourront être pleinement réalisés.
La situation économique actuelle du Sénégal suscite de vives inquiétudes. Les dirigeants d’entreprises dépeignent un avenir peu reluisant pour le pays. Avec une économie stagnante, des investisseurs perplexes et une jeunesse accablée par le chômage, il est impératif d’agir avec courage et détermination. Dans cet esprit, nous sommes convaincus que Karim Wade est la personne la mieux à même de s’acquitter de cette impérieuse mission.
Sous sa gouvernance, et inspiré par la vision du Président Abdoulaye Wade, il a également lancé un programme ambitieux de construction et d’amélioration d’infrastructures routières dans tout le pays. Des projets d’envergure comme la Corniche Ouest, l’autoroute de l’avenir et la VDN sont les fruits concrets de son action. De plus, grâce à son rôle à l’ANOCI et dans la coopération internationale, il a entrepris une diversification des partenariats internationaux et des sources de financement de l’économie sénégalaise, ouvrant la voie à une plus grande indépendance dans la politique de coopération de notre pays.
Karim Wade s’est distingué par son travail gouvernemental, en lançant des projets majeurs axés sur la jeunesse et la compétence. Ministre, il a élaboré le plan TAKKAL pour résoudre la crise énergétique du pays, une stratégie qui a été fondamentalement efficace et qui continue d’être appliquée aujourd’hui. Lorsqu’il a géré le secteur aérien du Sénégal, il a transformé notre aéroport en l’un des plus modernes, sécurisés et rentables d’Afrique, faisant de Diass un futur hub aérien majeur.
En dépit de ce travail remarquable au service de son pays, il a été scandaleusement accusé, sans la moindre preuve, d’enrichissement illicite. Il a été emprisonné arbitrairement pendant trois ans et demi, pour des raisons purement politiciennes, avant d’être contraint à l’exil du pays de ses ancêtres.
Durant son séjour carcéral, il a fait preuve de responsabilité et n’a appelé aucun de ses partisans à l’insurrection. Il s ‘est efforcé de protéger son pays contre toutes les épreuves. Il a continué de contribuer à son développement. Pendant son incarcération à Rebeuss, il a embrassé son sort, guidé par les enseignements de son respecté guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba, sans jamais se plaindre, ni se départir de sa dignité.
Profondément attaché aux valeurs de la République, et sans le moindre ressentiment, il a accepté que son parti, le PDS, participe au dialogue national lancé par le gouvernement. Il a ainsi démontré que, pour lui, le bien-être du Sénégal prime sur les considérations politiciennes et personnelles, soulignant l’importance de l’unité nationale au-delà des différends individuels.
Aujourd’hui, c’est cet homme, serein, façonné par ses épreuves, qui se présente à l’élection présidentielle, porteur d’un nouveau projet de société.
Les femmes qui n’ont pas dans notre société la place qui devrait leur revenir sont au cœur de ce projet. Nous demeurons intimement convaincus que la prospérité d’une nation réside dans l’émancipation économique, sociale et politique de ses femmes. Ignorer leur potentiel, c’est priver le pays de la moitié de son génie et de son dynamisme.
Notre école a cessé d’être un lieu de promotion sociale. Il suffit d’écouter attentivement les enseignants pour s’en rendre compte. Les jeunes parlent au quotidien de leur précarité, de leur horizon qui s’arrête au bout de la rue. Les chefs d’entreprise évoquent leurs difficultés, qui sont des freins à la création d’emploi.
Tous ces propos sont en réalité des signaux de détresses silencieuses, de vies brisées, de familles aux abois ravagées par la pauvreté, d’une jeunesse sacrifiée, sans avenir et d’enseignants au bord du découragement.
C’est à tous ces destins frappés par l’injustice que Karim Wade va s’adresser. Il convaincra les Sénégalais qu’il n’y a pas de fatalité. Il saura redonner confiance aux plus défavorisés et encourager ceux qui croient que le rêve est possible.
La diaspora sénégalaise, à laquelle Karim Wade appartient en raison de son exil forcé, se prépare à un renouveau. Sa pleine implication dans le devenir de notre Nation sera réelle. Elle sera au centre des stratégies de développement du candidat Karim WADE. Notre pays doit ressusciter l’esprit républicain, rétablir la justice sociale et donner un nouvel élan au devoir de solidarité.
Nous bâtirons ensemble un pays de liberté.
Ensemble, nous œuvrerons à la construction d’un Sénégal agissant sous le sceau de la liberté. Cette liberté garantira à chaque citoyen la possibilité d’établir une relation personnelle avec Dieu, avec ses frères, ses voisins, ses compatriotes, et même avec la politique, sans subir de contraintes.
Chacun aura les moyens de se nourrir quotidiennement, d’éduquer ses enfants et d’organiser leur avenir. Il pourra exprimer son désaccord sans craindre des répercussions déplaisantes. Voilà l’essence de la démocratie.
La liberté, c’est aussi la prise de risques. Cette prise de risques doit être encouragée et récompensée. Surtout pour les entrepreneurs, ceux qui créent de la richesse et des emplois.
Le Sénégal a besoin d’un nouveau cap. Karim Wade incarne cette exigence. Il correspond à nos convictions, mais aussi aux exigences du moment dans un Sénégal qui n’a plus d’horizon. Ceux qui le connaissent peuvent témoigner de sa détermination et de sa capacité à écouter et appréhender les enjeux du moment dans toute leur complexité.
Ceux qui le connaissent sont convaincus qu’il saura faire du Sénégal une Nation unie et prospère. Ils sont sûrs que, Président de la République, il saura s’investir dans le bonheur collectif et s’engager pour une société plus juste, plus fraternelle.
Nous ne sommes pas seuls. De nombreux compatriotes, d’horizons divers, se joignent à nous pour rendre ce rêve possible. C’est ensemble que nous allons bâtir ce nouveau Sénégal que nous appelons profondément de nos vœux.