Le procès des six sages-femmes poursuivies pour « non-assistance à personne en danger », dans l’affaire Astou Sokhna, est renvoyé au 5 Mai prochain. La partie civile souhaite avoir accès au dossier médical de la dame décédée à Louga, ainsi qu’aux rapports établis par le ministère de la santé qui évoquent une négligence. La partie civile exige aussi la comparution de l’Etat qui, à ses yeux, a une responsabilité dans ce dossier.
Les avocats de la défense avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, avant de la retirer sur opposition du parquet.
Au micro de la RFM, Me Abou Abdoul DAFE, un des avocats de la défense soutient : « Nous avons présenté une demande de liberté provisoire pour les quatre qui sont sous mandat de dépôt. Nous avons sollicité cette liberté parce que ce sont des dames qui sont à Louga, régulièrement domiciliées, qui ne vont pas se soustraire à l’action de la justice. Le parquet s’est opposé à cette demande en invoquant le trouble à l’ordre public.»
Au même moment, la partie civile annonce une plainte contre l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye et contre la gynécologue. Elle sera déposée dès demain jeudi.