Simon Kouka bénéficie d’une liberté provisoire. Figure majeure du mouvement Y en a marre, le rappeur était incarcéré dans le cadre de l’affaire de trafic de passeports diplomatiques. En attendant d’être définitivement fixé sur son sort, il mène ses activités musicales.
Dans ce sens, il prépare deux albums. L’un des opus sortira après la Tabaski. Le mixage est en cours. Il comporte 14 titres. Parmi les thèmes au menu, la politique. Un clin d’œil, selon Simon, «à ceux qui seront tentés de faire un troisième mandat».
«Je peux vous assurer que cet album fera très mal», prévient-t-il dans un entretien paru ce vendredi dans L’Observateur. Invité à préciser que «cet album fera très mal», Simon déclare : «Quand on n’a plus rien à perdre, on vit à mille pour cent, sans se soucier des lendemains. Je n’ai plus peur et je suis prêt à retourner en prison. Ce que j’ai vécu, c’était mon destin.»