Le Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) a ’’fermement condamné’’ l’attaque meurtrière survenue dans la nuit de samedi à dimanche à Seytenga en Burkina Faso.
Par la voix de son chef, également représentant du patron de l’ONU, Mahamat Saleh Annadif, le Bureau des Nations Unies en Afrique de l’ouets dit avoir appris ‘’avec effroi’’ cette attaque. Dans un communiqué, le diplomate onusien appelle les autorités burkinabè à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque afin qu’ils soient rapidement traduits en justice. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple Burkinabè, et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Lionel Bilgo a fait état lundi, d’un bilan provisoire de 50 personnes tuées dans cette attaque attribuée à un groupe terroriste, a-t-on appris de l’Agence d’information du Burkina (AIB). Elle souligne en citant le porte-parole du gouvernement burkinabé que 50 corps avaient été retrouvés ce lundi, dans l’après-midi, par l’armée burkinabè, après l’attaque de Seytenga (Sahel). Le ministre a affirmé que le bilan était probablement plus lourd que les 50 corps retrouvés, en estimant que des populations seraient revenues dans la localité et auraient peut-être pris des corps de leurs parents.
Pour rappel, onze gendarmes burkinabe avaient péri le 10 juin dernier à Seytenga dans une attaque terroriste contre leur détachement.