Depuis que SUEZ, entreprise française, a corrompu le gouvernement du Sénégal en commençant par le ministre et beau-frère du président Macky Sall et qu’elle a gagné l’exploitation de l’eau dans les zones urbaines dans des conditions nébuleuses, aucun investissement n’a été fait.
Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine, elle a fourgué un matériel obsolète et inutile à la Sen’Eau d’un coût de 7 milliards de FCFA. Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine au Sénégal elle fait venir au Sénégal des toubabs pour des missions inutiles à coup de millions de francs CFA par jour comme frais de mission. Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine au Sénégal, les travailleurs ne siègent pas au conseil d’administration de l’entreprise.
Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine au Sénégal, les toubabs ont préféré employer des stagiaires en lieu et place de travailleurs (il y a près de 400 stagiaires).
Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine au Sénégal, les factures d’eau sont devenues plus salées alors que les coupures d’eau sont fréquentes et l’eau de mauvaise qualité. Depuis que la française SUEZ gère l’hydraulique urbaine au Sénégal elle applique la tactique de la chasse en meute théorisée par le sénat français en donnant presque tous les marchés à des entreprises étrangères plus chères que les entreprises sénégalaises. Les travailleurs noirs et sénégalais font le job et la française SUEZ se sucre sur leur dos, rapatrie les bénéfices en France. Pour avoir dénoncé cela, Sen’Eau effectue des ponctions sur le salaire des employés sénégalais pour briser leur grève.
Ainsi, des centaines de travailleurs ont subi ce mois-ci des ponctions sur salaire : qui 15.000 FCFA, qui 17.000 FCFA, qui 20.000 FCFA…
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP soutient les travailleurs de Sen’Eau et exige que :
1- SUEZ respecte les Sénégalais
2- SUEZ rembourse aux travailleurs les ponctions effectuées sur les salaires.
3- le représentant des travailleurs siège au conseil d’administration de Sen’Eau dès la prochaine réunion.
4- les salaires des travailleurs de Sen’Eau soient indexés sur le coût actuel de la vie.
5- le matériel pourri de SUEZ dont Sen’Eau n’a pas besoin soit retourné en France et que l’argent qui lui a été surfacturé soit remboursé.
6- soit effectif l’arrêt de la précarisation des travailleurs et le recrutement des stagiaires.
7- soit procédé à la révision du contrat avec SUEZ
8- la gestion de l’eau en milieu urbain comme rural soit sénégalaise car c’est une question de souveraineté nationale.
Le secrétariat exécutif national (SEN) du FRAPP