Nabou Dash est libre, malgré les charges qui pèsent sur elle. Celle qui se nomme Seynabou Kébé, à l’état civile, est poursuivie pour diffamation, injures publiques, divulgation de la vie privée et menace.
Arrêtée et placée en garde à vue mercredi dernier, suite à la plainte de son époux, Yaram Mbergane, elle a été finalement libérée pour raisons de santé. D’après le spécialiste qui l’a consultée à Fann, la mise en cause souffre d’un «trouble bipolaire en phase d’excitation».
«On ne peut pas poursuivre un individu en état de démence, tranche dans L’Observateur Me Abdy Nar Ndiaye, avocat à la Cour, en se basant sur l’article 50 du Code pénal. Il n’y a ni crime ni délit parce qu’au moment où il commettait ces faits, il n’avait pas toutes ses facultés mentales requises.»
À partir de ce moment, explique l’avocat, «les actes commis ou les propos proférés n’ont aucune valeur juridique. En conséquence, on ne peut pas le poursuivre pour une quelconque infraction pénale».