C’est la date retenue par le tribunal des grande instance de Dakar qui a jugé les deux mis en cause en flagrants délits. Ils sont poursuivis pour diffiusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du chef de l’État.
La demande de liberté provisoire formulée par leurs avocats, qui ont attesté que les prévenus sont régulièrement domiciliés avec de la famille et qu’il n’y a pas de risque de récidive, a été retirée, après l’opposition du parquet.
À noter que pendant les plaidoiries, les avocats ont mis l’accent sur le débat juridique autour de la personne offensée. S’agit-il du Premier ministre ou d’un chef de parti ? Le mis en cause membre de l’Alliance pour la République ayant affirmé avoir répondu à un chef de parti. « La seule logique à chercher dans cette affaire est la volonté de tuer dans l’oeuf la liberté d’expression (faire faire) », a par exemple plaidé Me Adama Fall. « Ousmane Sonko n’est pas délégataire des prérogatives du chef de l’État. Il a un pouvoir de contre signature que lui procure la Constitution et non le chef de l’État », a ajouté Me Ousmane Thiam, entre autres avocats qui se sont succédé à la plaidoirie.