Un sommet des Présidents de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) devrait se tenir à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU prévue le 13 septembre.
Lors de cette rencontre les chefs d’État vont se pencher, comme souvent ces derniers temps, sur les dossiers malien et guinéen. Apparemment, l’institution ouest-africaine devrait prononcer des sanctions fortes contre les deux pays, dirigés par des régimes militaires. C’est ce que révèle une source diplomatique à Jeune Afrique : « Dans l’un et l’autre cas, pour l’instant, la tendance est au retour de sanctions fortes. La quasi-totalité des chefs d’État considère qu’à la différence du burkinabé Paul-Henri Damiba, les militaires au pouvoir à Bamako et à Conakry les ont suffisamment menés en bateau. Certains vont jusqu’à souhaiter que soit agitée la menace d’un dépôt de plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis contre des populations civiles, notamment au Mali. »