La cérémonie d’ouverture de la 55ème session de formation des jeunes cadres journalistes africains s’est déroulée, ce samedi 10 septembre, au Caire (Égypte). Les participants débattront des sujets liés à l’avenir du continent pour relever les défis communs. Parmi lesquels figurent l’accord sur la création de la zone de libre échange continentale africaine, la conférence de l’Onu sur les changements climatiques, l’autonomisation de la femme et de la jeunesse en prévision des objectifs du développement durable, les ressources aquatiques et les changements climatiques en Afrique, la sécurité alimentaire et les chaines de valeur alimentaires menacées, les répercussions économique et sociale de la pandémie de la Covid-19 ainsi que les droits de l’hommes en Afrique
Président du Conseil suprême de régulation des médias, Karam Gabr a indiqué que le contact, la communication et l’échange sont l’essence de cette réunion commune. Selon lui, cela permettra aux 21 jeunes cadres du monde des médias de devenir un groupe qui adoptera les problèmes qui préoccupent le continent africain. « L’Afrique souffre du climat alors qu’elle est victime des émissions qui ont été créées ou émanant des grands pays sur le climat. Notre rôle en tant que gens de la presse est de lancer un cri fort, de secours, un appel à l’aide. Aussi de dire à tout le monde que la jeunesse africaine est éduquée, instruite, une jeunesse distinguée qui a un haut niveau d’expertise de qualité pour traiter les questions de manière sérieuse », a-t-il soutenu. Avant d’insister : « Le but de ce colloque est que la communication et le contact perdurent entre ces jeunes cadres venant de pays différents. Que chacun des journalistes présents aient 21 amis dans ces pays africains afin que la donne change ».
Magnifiant la tenue de cette session, le président de l’Union des journalistes africains (UJA) a abondé dans le même sens. A l’en croire, le plus important, « c’est l’échange ». « De parler, de découvrir les problèmes pour de l’autre côté de l’iceberg qu’on puisse connaître les non-dits, ce que les africains savent et qu’ils ne parlent pas. Nous devons dévoiler les secrets. Il faut que tout le monde connaisse les réalités et non pas les apparences ». Mahfouz Al-Ansari de laisser entendre que des problèmes persistent malgré les rencontres, les conférences organisées que ce soit au niveau national, international, ou régional. « Les causes ont été débattus à plusieurs reprises et n’ont jamais été résolues. Donc, l’idée est de préparer ces gens qui sont des élites, à avoir cet échange fructueux qui peut ouvrir une voie pour un début de solution originale et effective ».