Krépin Diatta s’est exprimé, ce vendredi, en conférence de presse d’avant match contre la Bolivie, prévu demain (samedi) à 17h GMT, à Orléans (France). L’attaquant des Lions est revenu sur sa blessure qui l’a éloigné des terrains.
Après un an d’absence, qu’est-ce que cela vous fait de retrouver la sélection ?
Comme vous le savez, ça fait un bon moment que je n’ai pas été en sélection pour cause de blessure. Aujourd’hui, c’est un sentiment particulier de revenir en sélection, ça fait plaisir. Le plus important c’est le présent, le fait que je sois de retour, la blessure est oubliée et je suis très content, même si ce n’était pas facile de ne pas pouvoir venir en sélection alors qu’on a l’habitude. C’est le métier de footballeur.
Quel poste préférez-vous jouer en sélection ?
Je n’ai pas de préférence parce que je joue comme meneur de jeu ou ailier depuis tout petit. En Equipe Nationale U17, j’ai joué en tant qu’ailier. En Equipe Nationale U20, Joseph Koto me faisait jouer en numéro 10. Tout ça, j’en ai appris. Je n’ai pas un problème à jouer en numéro 10 ou ailier. À Monaco, mon entraîneur me dit que j’ai les qualités de jouer derrière l’attaquant ou sur un côté donc, je n’ai pas de préférence. Je reste à la disposition de l’entraîneur et je jouerai où il me veut.
Vous êtes parmi les cadres de cette équipe, quel message vous lancerez aux plus jeunes et ceux qui viennent d’arriver ?
C’est important. Quand je suis arrivé dans cette équipe en 2019, j’ai retrouvé des aînés, des gens qui m’ont bien accueilli et qui m’ont facilité mon intégration. Maintenant, j’essaie de faire la même chose parce qu’il faut toujours rendre à César ce qui lui appartient. J’ai été dans les mêmes conditions à mon arrivée. Que ce soit avec Bamba (Dieng), Pape Matar (Sarr) ou Nicolas Jackson, qui vient d’arriver, je parle avec tout le monde. Tout comme avec Ismail Jakobs dont nous jouons dans le même club. Lui, je suis très content qu’il soit là. J’espère qu’il nous apportera beaucoup de choses.
Comment entreprenez vous cette rencontre contre la Bolivie ?
Ce sont des matchs très importants pour nous. Si la fédération et le staff ont décidé de jouer contre la Bolivie, il y a une raison derrière. Les équipes d’Amérique du Sud sont agressives et joueuses. C’est bien de jouer contre la Bolivie parce qu’ils ont des similitudes avec l’Equateur. Il faut bien se préparer et ne pas se dire que c’est une rencontre amicale, il faut tout donner.