Un groupe de personnalités, issues de la société civile et du monde universitaire sénégalais, demande « l’ouverture » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Mais les magistrats ont exprimé leur opposition à cette ouverture. Les personnes nommées, qui ne sont pas magistrat, peuvent être étrangères aux « impératifs éthiques et professionnels des magistrats », avait défendu en mai 2024, l’Union des magistrats sénégalais (UMS) dans une déclaration.
Selon l’Ums, cela risque également de créer une composition déséquilibrée. Une position que déplore Birahim Seck, ce jeudi 1er août.
« Si les magistrats ne veulent pas d’autres personnes dans le CSM, ils ne devraient pas aussi pouvoir diriger des structures publiques ou être admis dans d’autres instances. Ils doivent aussi accepter de rester dans les juridictions vu leur faible effectif », a posté le Coordonnateur du Forum civil, sur ses plateformes digitales.
Dans sa composition actuelle, le CSM est présidé par le Chef de l’État. Y siègent également : le ministre de la justice (vice-président du conseil) ainsi que des magistrats, dont les présidents des plus importantes juridictions (cour suprême, cour d’appel).