Le conseil d’administration du FMI a annoncé mercredi avoir rencontré la directrice générale de l’institution Kristalina Georgieva, soupçonnée d’avoir manipulé des données en faveur de la Chine quand elle occupait un poste de direction à la Banque mondiale.
Une enquête du cabinet WilmerHale, menée à la demande du comité d’éthique de la Banque Mondiale, a conclu à des irrégularités dans la rédaction des éditions 2018 et 2020 du rapport «Doing Business» de la Banque Mondiale. Cette enquête passe au crible le cadre réglementaire des pays pour savoir quels sont ceux qui sont les plus favorables au lancement d’entreprises.
«Le Conseil d’administration reste déterminé à procéder à un examen approfondi, objectif et précis» et devrait rencontrer de nouveau la dirigeante «bientôt» «pour de plus amples discussions», a indiqué le porte-parole du FMI Gerry Rice dans un communiqué. Interrogé par l’AFP, il n’a pas souhaité donner plus d’informations sur le contenu de la réunion qui s’est tenue mercredi.
Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international avait rencontré lundi les représentants du cabinet d’avocats WilmerHale. Gerry Rice avait indiqué de manière identique que le Conseil d’administration était «déterminé à procéder à un examen approfondi, objectif et précis». Suite à la publication du rapport du cabinet WilmerHale, la Banque mondiale avait, elle, immédiatement annoncé qu’elle cesserait de publier le rapport Doing Business qui faisait l’objet de nombreuses critiques sur la manière dont il était réalisé.