Mouhamadou Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en droit public à l’Ucad, est formel : Serigne Bassirou Guète doit être traduit devant le Conseil supérieur de la magistrature statuant en formation disciplinaire. Pour lui, un magistrat ne peut se permettre certaines libertés contre son statut.
« Serigne Bassirou Guèye a organisé une conférence publique pour se prononcer sur une affaire pendante, à laquelle il a participé en tant que Procureur, renvoyée en chambre criminelle », fustige Mouhamadou Ngouda Mboup.
Selon l’enseignant-chercheur en droit public à l’Ucad, par lettre, le Garde des sceaux doit dénoncer au Conseil de discipline ces faits qui sont de nature à entraîner des poursuites disciplinaires.
A l’en croire, dans certains pays comme l’Allemagne, certaines fautes disciplinaires sont de nature à entraîner une sanction de 3e degré …
« Par lettre n°000251MJ/Cab du 29 septembre 2020 le Garde des sceaux avait demandé des sanctions disciplinaires contre le Président de l’UMS. Souleymane TELIKO, magistrat courageux, honnête et juste, n’avait pourtant rien fait à part se prononcer sur une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, relativement à une affaire (Khalifa SALL) DÉFINITIVEMENT VIDÉE, EN SA QUALITÉ DE PRÉSIDENT DE l’UMS », rappelle-t-il.