James M. Johnson, un avocat spécialisé dans les droits civiques âgé de 73 ans, s’est récemment exprimé sur le Foreign Agent Registration Act (FARA) et son enregistrement en tant qu’agent d’Idrissa Seck.
Les deux hommes sont amis depuis les années 2000, et Johnson avait aidé Seck en 2005 lorsqu’il avait été emprisonné par l’administration Wade pour avoir annoncé son opposition au gouvernement et son intention de se présenter à l’élection présidentielle. Dans sa récente déclaration, Johnson a nié tout lobbying pour les élections présidentielles de 2024 et a expliqué que Seck l’avait sollicité pour sensibiliser les États-Unis sur la situation politique tendue au Sénégal, marquée par la troisième candidature de Macky Sall et les procédures judiciaires en cours contre le principal concurrent de Sall, Ousmane Sonko.
Johnson a également souligné que son rôle était de rendre compte de la situation politique tendue au Sénégal, marquée par la 3ème candidature de Macky Sall et son désir supposé d’écarter ses principaux concurrents, dont Ousmane Sonko. Dans sa déclaration, il a expliqué qu’il avait été sollicité par Seck, qui milite pour des élections transparentes et libres en 2024 et craint une répression pire que celle subie sous Wade en 2005. Johnson a également rappelé sa carrière d’avocat spécialisé dans les droits civiques et son amitié de longue date avec Seck depuis leurs années à la Princeton School of Public Affairs and International Relations en 1989.