Le Sénégal vient de signer un contrat de 32 milliards avec Suez au sujet de la Baie de Hann. Le groupe français est ainsi attributaire de la conception et de la construction de l’usine d’assainissement des eaux usées de la Baie.
Mais ni le gouvernement, ni l’entreprise hexagonale ne semble se presser pour la vulgarisation de l’information. Pas de cérémonie de signature, ni de document envoyé à la presse. Tout au plus, Suez s’est contenté d’un communiqué publié sur son site internet le 4 mai dernier.
« Le contrat est signé avec l’ONAS, représentant le Gouvernement du Sénégal, pour un montant total de 49 millions d’euros (dont 25 millions d’euros pour SUEZ), avec le concours financier de l’AFD, d’Invest International du Royaume des Pays Bas et de l’Union Européenne », souligne le communiqué de Suez.
L’Usine aura une capacité de capacité de 26 000 m3/ jour. Si l’on en croit Suez, le procédé de traitement utilisé sera plus économe avec moins d’odeurs pour préserver le confort des populations.
« Outre la station d’épuration, le programme comprend un émissaire marin pour le déversement en mer des eaux usées traitées, un système de transport des eaux usées de la baie comprenant un intercepteur et des stations de pompage pour la collecte des effluents provenant des industriels et des populations, y compris du port autonome de Dakar », ajoute le communiqué.
Pour l’entretien de l’infrastructure, les industries qui rejettent les déchets vont passer à la caisse, puisque c’est le principe ‘’pollueur-payeur’’ qui sera appliqué.