Le Sénégal et le groupe français Meridiam, spécialisé dans le financement et le développement d’infrastructures, ont annoncé lundi avoir signé un contrat pour l’acquisition et la gestion de bus électriques à Dakar dénommés BRT (Bus de Transit rapide), en vue de désengorger cette métropole ouest-africaine.
Le Sénégal a signé le contrat avec Meridiam et un groupement formé des sociétés publiques françaises SNCF et RATP, l’opérateur de transport français Kéolis et le Fonsis, un fonds d’investissement sénégalais, indique lundi un communiqué du Conseil exécutif des transports urbains à Dakar (Cetud), organe rattaché au ministère des Transports sénégalais.
Le Brt dont les travaux sont en cours, vise à doter Dakar, à compter de 2023, de bus rapides électriques roulant sur des voies exclusives entre la banlieue et le centre-ville, sur plus de 18 km, un tronçon où la circulation est ralentie à cause des embouteillages. Les investissements pour le BRT sont officiellement d’un coût de 127 milliards de FCFA, financés par la Banque mondiale, la Banque Européenne d’Investissement et le Fonds Vert Mondial pour le Climat.
Le contrat de concession, d’une durée de 15 ans, vise «l’acquisition, l’exploitation et la maintenance du matériel roulant et des systèmes du BRT». Meridium annonce «la mise à disposition d’une flotte de bus 100% électriques, avec des batteries, dont un parc initial de 121», dans un communiqué distinct. «C’est un projet concret en faveur de la transition énergétique qui offre une solution adaptée au défi du changement climatique, mais aussi une alternative efficace au réseau existant de bus au diesel», indique-t-il.
Le projet BRT comprend également l’édification d’ateliers et dépôts, plus de 80 km de voiries et trottoirs à aménager ou réhabiliter le long des axes desservis, y compris des carrefours, des arrêts et terminus de bus.