Au terme d’une rencontre serrée, l’Égypte a pris le dessus sur le Cameroun (0-0, 3-1 tab), ce jeudi, lors de la seconde demi-finale de la CAN. Les Pharaons se qualifient pour la 10e finale de leur histoire et retrouveront le Sénégal, dimanche, pour tenter de broder une 8e étoile.
Sur une pelouse encore une fois difficile avec plusieurs glissades de joueurs, les Lions Indomptables occupaient rapidement la moitié de terrain adverse. Plus forts physiquement, les locaux multipliaient les centres pour semer la zizanie dans la défense égyptienne. Une domination territoriale qui aurait pu être récompensée sur un corner repris par Nicolas Ngadeu, mais le défenseur central touchait le poteau de la tête (18e) avant de manquer sa reprise de volée à bout portant (20e). Une chaude alerte pour les Pharaons, poussés dans leurs retranchements mais qui résistaient aux nombreux assauts camerounais.
Après la pause, l’Égypte se montrait un peu plus joueuse suite à l’entrée de Mahmoud Hassan Trezeguet. L’attaquant d’Aston Villa permettait à Mohamed Salah d’être un peu plus libre. L’ailier de Liverpool obtenait d’ailleurs une incroyable occasion sur une passe en retrait mal ajustée par Martin Hongla mais André Onana, sorti loin de son but, réalisait un tacle parfait pour freiner la star et capitaine de l’Égypte (56e). Passé proche de la correctionnelle, le Cameroun réagissait avec une tête de Karl Toko Ekambi repoussée par Mohamed Abou Gamal dit Gabaski (68e) alors que Samuel Gouet touchait le poteau sur une lourde frappe de 35 mètres (70e).
Ereintés physiquement, les acteurs de la partie peinaient à retrouver leur second souffle durant la prolongation. Au bout de celle-ci, les Égyptiens pensaient faire la différence mais aucun des trois joueurs qui plongeaient sur le centre de Ramadan Sobhi ne parvenait à reprendre son centre puissant devant le but. Lors de la séance des tirs au but, Gabaski se montrait intraitable en repoussant les tentatives d’Harold Moukoudi et de James Léa-Siliki. Une performance exceptionnelle du gardien remplaçant des Pharaons, qui voyait Clinton N’Jie rater grossièrement son penalty.