Au Sénégal, la situation économique du pays continue d’inquiéter plus d’un à tel point que certains patriotes et pas des moindres, étalent leurs sentiments de frustrations et de désolation. C’est le cas notamment de ce militant du Parti démocratique sénégalais PDS, Abdoulaye Mbodji…
« Devrais-je vous demander pardon ? Je ne savais pas, Oui, j’ignorais que mon vote allait vous faire perdre votre travail.
Pourtant je m’étais levé le 25 mars 2024, avec l’espoir que les choses allaient changer positivement et les conditions de vie des Sénégalais allaient progresser.
Aujourd’hui je me suis réveillé avec cette information, comme quoi, des licenciements massifs secouent actuellement l’administration du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
En moins d’un an, depuis son installation dans ses fonctions, 12 000 travailleurs ont été licenciés, c’est inquiétant.
Je ne vous parle pas des Gor Gorlu, qui ont du mal à joindre les deux bouts. Devrais-je vous demander pardon ? Car je ne savais pas.
J’avais glissé mon bulletin dans l’urne, parce que les promesses et les engagements étaient prometteurs d’un eldorado.
J’ai voté dans l’espoir de voir enfin une justice équitable et indépendante dans mon pays.
Mais hélas, ce que j’ai constaté après presque un an, ne me rassure guère.
Des gens sont jusqu’à maintenant déférés en prison, à cause de leur opinion.
Les Sénégalais sont fatigués messieurs les nouveaux dirigeants, et attendent des SOLUTIONS.
À la place, vous leur demandez de serrer la ceinture, au moment où, on constate que vous menez un train de vie qui ne correspond guère avec la réalité d’un pays en ruine que vous avez présenté.
Monsieur le Président de la République, je ne vous apprends rien de la situation actuelle du pays.
Elle est très difficile, la longue queue des riverains de la ville de Touba Mbacké recevant de l’aide d’un bienfaiteur en témoigne.
Depuis votre arrivée au pouvoir, l’inquiétude a gagné les ménages. Où est passée la confiance et le savoir-faire que vous dégagiez lorsque vous étiez dans l’opposition ?
Le slogan qu’avait un des vôtres devenu ministre Balla Moussa Fofana pour ne pas le nommé, était (XAM-XAM DU PEXE). Malheureusement, le constat est que, vous êtes dans le tâtonnement depuis que vous êtes aux affaires.
Wolof Ndiaye Neena, KU XAM DU LAMBATU. Celui qui sait ne tâtonne pas. »
Abdoulaye Mbodji, militants du Parti Démocratique Sénégalais à Rome (Italie)