Plusieurs syndicats se sont engagés dans le flot de protestations contre le report de la présidentielle. Certains ont même annoncé une séries de débrayages. Ce vendredi, le ministre de l’Éducation nationale est monté au créneau pour « menacer » et avertir.
Le ministre de l’Éducation nationale a brandi des «menaces» aux syndicats d’enseignants réunis au sein du «Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement». Ces derniers ont annoncé des débrayages pour manifester leur désapprobation face au report de l’élection présidentielle.
Pour Cheikh Oumar Hann, ces perturbations affectent le déroulement du calendrier scolaire mettant ainsi en péril le droit à l’éducation des élèves.
«Si le droit de grève est reconnu aux travailleurs par la Constitution, il s’exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Ceux qui cessent le travail en violation des dispositions réglementaires peuvent immédiatement subir toutes sanctions disciplinaires», menace Cheikh Oumar Hann dans un communiqué de presse.
Il ajoute que le Gouvernement prendra les dispositions idoines pour le respect de la réglementation et la continuité des enseignements-apprentissages.