L’ancien ministre-conseiller, Moustapha Diakhaté est formel : « La validation de la liste dakaroise non paritaire de Yewwi est tout aussi incompréhensible que le saucissonnage et le rejet partiel des listes nationales de Bby et Yewwi ». Pour lui, l’indignation à géométrie variable est une hypocrisie.
Selon Moustapha Diakhaté, pour la première fois dans l’histoire électorale, le Conseil constitutionnel a permis au mandataire de la liste yewwi, plus de deux semaines après la fin de la période de dépôt légal de candidatures, de retirer et de substituer d’autres candidats à de pseudos démissionnaires et non aux inéligibles ou décédés seules dérogations acceptées par la Loi électorale.
« Où étaient ces bien-pensants et autres très préoccupés de la stabilité du pays lorsque des listes ont été rejetées par défaut de parrainage ou de nature de chèque imposé par le code électoral. Le Sénégal et sa démocratie méritent mieux que cette hypocrisie de certains secteurs de la société civile », déclare-t-il.
« Nous devons prendre conscience que c’est l’Etat de droit, c’est-à-dire l’égalité de tous les citoyens devant la Loi et la soumission de tous à la Loi y compris l’Etat, qui est le mur porteur de la démocratie et la République », poursuit M. Diakhaté.
Pour lui, le respect du code électoral n’est pas du self-service. C’est un tout. « En tout état de cause, il n’est pas question que les populations sénégalaises soient les victimes des situations que certaines coalitions ont créées par leur manque de rigueur et de sérieux dans la confection de leurs listes de candidatures », ajoute-t-il.