La même source informe que pour attirer leurs cibles, «des jeunes désœuvrés ou qui ont des emplois précaires», «ils leur proposeraient des contrats de travail dans d’autres pays comme le Mali ou le Cameroun». «Avec des avances d’argent assez solides pour les pousser à céder à la tentation», souligne le journal.
Les nouvelles recrues finissent souvent dans la zone des Trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger). «Ce qui montre qu’il existe certainement des relations entre les trafiquants de migrants et les groupes armés qui contrôlent des portions de territoire dans le Sahel», signale Le Quotidien. Qui assure avoir «authentifié des témoignages de victimes de ces réseaux criminels, flouées par des offres qui n’ont rien à voir avec les promesses de départ».
Le journal avance que les autorités sénégalaises en charge de la sécurité ont confirmé ses informations. Qu’elles ont déclaré mener des actions «pour démanteler (ces réseaux) grâce au système de renseignement» et invitent les familles à se dresser entre leurs enfants les sergents-recruteurs de djihadistes.