Le candidat de la “Coalition Diao 2024, le Sénégal en mouvement” a promis de créer de nouveaux mécanismes de financement des jeunes pour permettre de développer des activités génératrices de revenus. « Les jeunes ne comprennent pas les organes de financement. Les mécanismes sont redondants. Ils ne savent pas s’il faut aller au Fongip ou à la Der. Il faut un seul mécanisme comme le pôle emploi en France », a-t-il déclaré, lors d’une émission sur la Sen tv. « Nous sommes à quelques encablures des élections. On dira bientôt que des jeunes ont été financés alors que ces financements n’ont pas portés vers les bonnes cibles. Il est temps que les actions aillent vers les vraies cibles », a souligné le maire de Kolda.
« Il faut définir des périmètres pour permettre aux jeunes de travailler. Les jeunes veulent travailler, mais ils ne voient pas une bonne opportunité », a insisté M. Diao.
L’ancien Directeur général de la Caisse des Dépôts et des Consignations a, en outre, préconisé une adéquation entre la formation et les besoins en formation. « On dirait qu’on ne comprend pas la configuration sociologique des jeunes. Des jeunes sont dans les daaras. D’autres à l’école. Il faut réformer le système éducatif en accompagnant les jeunes qui apprennent le Coran. Il faut créer des formations pour ces jeunes. Il faut démocratiser l’enseignement en permettant aux jeunes d’apprendre avec leur langue maternelle », a-t-il observé.
« Si les jeunes apprennent les langues nationales, cela les aidera à se mouvoir dans la société. Il faut orienter vers les filières de formation ceux qui ne parviennent pas à réussir dans les études et les accompagner en vue d’une insertion dans le marché de l’emploi », a-t-il ajouté.
Le président de la coalition Diao 2024 a aussi dénoncé des taux usuriers imposés aux femmes par les banques. C’est pourquoi, il a promis une banque de financement des femmes. “Cela permettra d’avoir une vraie autonomie des femmes”, selon lui.
Dans le même sillage, il a promis, l’accompagnement des jeunes artisans pour leur permettre de vivre de leur activité, mais aussi valoriser les talents qui ceux qui s’activent dans l’intelligence artificielle.