Au premier trimestre 2022, l’emploi salarié du secteur moderne s’est replié de 1,2% en variation trimestrielle, sous l’effet de la baisse des effectifs dans les secteurs secondaire (-0,9%) et tertiaire (-1,6%) indique l’Ansd. Sur un an, les emplois salariés se sont globalement repliés de 1,8% du fait de la baisse des effectifs dans le secteur secondaire (-4,7%) ; ceux du secteur tertiaire étant ressortis en hausse de 2,6% sur la période.
A fin mars 2022, l’emploi salarié du secteur secondaire a légèrement reculé de 0,9%, comparativement à fin décembre 2021. Cette baisse est imputable aux pertes d’emplois enregistrées dans les industries (-1,2%), notamment les activités extractives (-7,5%), l’agroalimentaire (-0,3%), le raffinage de pétrole (-3,1%), la chimie (-3,5%) et la fabrication d’autres produits manufacturés (-2,2%).
Néanmoins, une bonne tenue de l’emploi est observée dans la fabrication de ciment (+1,7%), la « production et distribution d’électricité et de gaz » (+5,6%), la production et distribution d’eau (+16,7%) et la construction (+1,1%). Sur une base annuelle, les postes pourvus se sont globalement repliés de 4,7%, principalement dans les industries (-6,5%).
En détail, les branches d’activités les plus affectées sont les activités extractives (-5,5%), l’agroalimentaire (-1,1%), la chimie (-0,8%) et la fabrication d’autres produits manufacturés (-12,3%), notamment l’égrenage de coton (-27,8%), la « fabrication de savons, détergents et produits d’entretien » (-27,0%) et la métallurgie (-15,1%). Une création nette d’emplois est toutefois notée dans les Btp (+9,0%), le raffinage du pétrole (+5,9%), la fabrication de ciment (+6,6%), la « production d’électricité et de gaz » (+8,0%) et la « production et distribution d’eau » (+9,9%).