Les habitants du village de Djibeba, situé le long de la Falémé qui sépare le Sénégal du Mali, ont mis leur veto pour s’opposer à l’exploitation illégale de l’or par les Chinois dans le fleuve.
Ce jeudi 28 mars, les villageois de Djibeba, dans le département de Bakel, région de Tamba ont arrêté les opérations minières de ces Chinois. Les populations disent protéger leurs ressources naturelles en s’opposant à l’exploitation prédatrice qui nuit à leur environnement et à leurs moyens de subsistance.
Car l’exploitation de l’or dans le lit de la Falémé représente non seulement une violation flagrante des réglementations environnementales, mais elle entraîne aussi des conséquences néfastes pour l’écosystème local. « La dégradation de l’habitat aquatique et la contamination de l’eau sont quelques-uns des effets néfastes de cette activité minière non réglementée. C’est le Falémé qui sépare le Sénégal du Mali et les Chinois commencent à tuer ce site. Ce qui facilite le trafic et les braquages se désole notre source.
Pour notre interlocuteur, « il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour mettre un terme à l’exploitation illégale de l’or dans le fleuve. Des actions de sensibilisation, des patrouilles renforcées et des sanctions sévères à l’encontre des contrevenants sont nécessaires pour restaurer l’ordre et protéger les droits des communautés locales ».
Face à ces prédateurs miniers, les populations de Djibeba appellent à la prise de mesures concrètes pour garantir la protection des ressources de la Falémé et le bien-être des autochtones.