Face aux enquêteurs, Amadou Ba et Fatoumata Kane ont reconnu les faits. Mais ils se sont empressés d’ajouter qu’ils n’avaient aucune intention malveillante et ont supprimé le document après le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire.
«Je reconnais avoir publié cette lettre sur ma page Facebook, a confessé Fatoumata Kane. Le document était partagé sur mon mur Facebook et, par émotion, je l’ai publié sur ma page. Sur le coup, je ne pensais pas avoir violé la loi. Mais après qu’un de mes contacts a publié le communiqué du procureur, j’ai supprimé la publication sur interpellation de ma mère.»
Fatoumata Kane a rappelé avoir fait une autre publication, à la suite de cet épisode, «pour (s’)exprimer à propos de cette erreur». Elle a ajouté : «Je regrette d’avoir fait cette publication. Car je ne l’ai pas sciemment partagé. Je précise aussi que je ne participe jamais à l’irrespect des lois de notre pays.»