La production du Gaz et du pétrole sénégalais, qui était prévue cette année, de démarrera, à présent, que dans la seconde partie de l’année 2024. Malgré ce retard, le Fonds monétaire international (Fmi) table sur une croissance robuste pour l’année prochaine.
Le Fonds monétaire international vient de boucler une mission au Sénégal. L’objectif était de faire le point sur les récents développements économiques, mettre à jour les prévisions de croissance et discuter du projet de budget 2024. À l’issue de la mission, M. Gemayel a déclaré que malgré le retard dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, les perspectives macroéconomiques restent favorables.
«En 2024, la croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 %, stimulée par le démarrage de la production de pétrole et de gaz. La croissance hors hydrocarbures devrait remonter à 6 %», a indiqué le chef de mission. Il assure que les autorités sont déterminées à poursuivre les efforts d’assainissement budgétaire afin de reconstituer des réserves budgétaires et réduire les vulnérabilités croissantes de la dette publique. Et à cette fin, le projet de budget 2024 table sur un déficit budgétaire de 3,9 % du PIB.
Ce que veut le Fmi, c’est aussi que les autorités sénégalaises rationalisent les exonérations fiscales et accélèrent la mise en œuvre de la stratégie des recettes à moyen terme. «Elles doivent également prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’élimination progressive des subventions à l’énergie (1 % du Pib en 2024), comme le prévoit la feuille de route adoptée en janvier dernier», indique l’institution de Bretton Woods.