Emmanuel Macron poursuit sa tournée au Proche-Orient ce mercredi, avec la Jordanie et l’Égypte, plus de deux semaines après l’attaque du Hamas sur Israël. Il s’était d’abord rendu mardi à Tel-Aviv où il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Il avait annoncé un nouveau bilan de 30 Français tués et neuf disparus ou retenus en otages.
Le chef de l’État s’est entretenu hier avec Benjamin Netanyahou à Jérusalem. Il a proposé que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe djihadiste État islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas ». Puis il s’est rendu à Ramallah, en Cisjordanie. Tout en maintenant son soutien à Israël, il a adressé ses pensées aux victimes tuées à Gaza et plaidé pour une « protection humanitaire » sur place. Il a appelé à relancer un processus de paix avec les Palestiniens pour une solution à deux États.
Selon un nouveau bilan donné par le ministère de la Santé du Hamas, 6 546 Gazaouis (dont 2 704 enfants) ont été tués depuis le 7 octobre. Dont 750 morts durant les dernières 24 heures. Côté israélien, plus de 1 400 personnes ont été tuées.
Au Conseil de sécurité de l’ONU, les échanges étaient très tendus ce mardi. Le secrétaire général, Antonio Guterres, a dénoncé les « violations claires » du droit humanitaire à Gaza et réclamé un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Ce qui a déclenché l’ire d’Israël, qui réclame sa démission.