Dans le but d’améliorer la gestion des combats de lutte, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNGL) a émis une nouvelle circulaire adressée aux présidents de CRGL, AREELS, promoteurs, managers, entraîneurs et lutteurs. Cette circulaire vise à rappeler, modifier et renforcer les dispositions antérieures, notamment celles contenues dans la circulaire N°05/2023 du 5 janvier 2023.
Conformément aux nouvelles directives, le grand combat devra commencer au plus tard à 19h15. “Des pénalités financières seront imposées si ce délai n’est pas respecté, avec des mesures strictes pour encadrer les temps de préparation et d’arrivée des lutteurs”, indique le CNGL.
Pour le grand combat, les pénalités financières s’arrêtent à la 29e minute. Un premier appel d’avertissement est adressé au lutteur à la 23e minute, suivi d’un deuxième à la 26e minute et d’un troisième à la 29e minute. Si le lutteur n’est toujours pas prêt à combattre à la 30e minute, il sera déclaré forfait, perdant ainsi son reliquat au profit du promoteur.
Les combats préliminaires sont également soumis à des contraintes strictes. Le temps de préparation est limité à 5 minutes. Passé ce délai, trois appels espacés d’une minute seront lancés au lutteur concerné. Si ce dernier n’est pas prêt à combattre après ces appels, il sera automatiquement déclaré forfait
Le temps d’enceinte à l’arrivée du lutteur est fixé à 5 minutes pour le grand combat et à 3 minutes pour les combats préliminaires. Toute minute supplémentaire entraînera des sanctions administratives et/ou financières.
Ces nouvelles mesures, applicables à partir du samedi 6 juillet 2024, visent à assurer une meilleure gestion des temps de combat et à éviter les fins tardives. Le président du CNGL, Ibrahima Sène, a exprimé l’importance de la stricte exécution de ces directives pour le bon déroulement des compétitions de lutte.