Réplique de F. N, d’après le journal : «Je n’ai jamais fait de vidéos obscènes. Je te donne l’autorisation de les diffuser si tu en détiens. Fais ce que tu veux, tu ne m’impressionnes pas.»
M. Mbaw, qui dissimulait son identité avec différents numéros dont celui d’un de ses amis, revient à la charge. Il multiplie les messages menaçants.
F. N. décide de passer à l’offensive. Elle informe sa belle-famille et, parallèlement, entreprend ses propres investigations. Celles-ci la poussent à composer l’un des numéros utilisés par le tailleur. Son ton est offensif : «C’est qui m’envoies des messages vocaux en me menaçant de diffuser mes prétendues vidéos intimes ? Tu le regretteras.»
La personne au bout du fil panique et révèle que c’est son ami M. Mbaw l’auteur des menaces, précisant que ce dernier lui avait emprunté son téléphone.
Le tailleur sera arrêté par les enquêteurs de la gendarmerie. Il reconnait les faits, mais affirme qu’il s’était trompé de numéro de destinataire. Une ligne de défense que ne l’a pas sauvé d’un placement sous mandat de dépôt.