Le Conseil de sécurité prolonge le mandat de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (MANUL) jusqu’au 31 octobre 2024, en adoptant la résolution 2702 (2023).
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger jusqu’au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (MANUL), après s’être dit préoccupé par l’impact humanitaire des inondations catastrophiques dans l’est du pays et a exhorté les institutions politiques libyennes et les principales parties prenantes pour résoudre les divergences en suspens sur la voie des élections nationales.
Adoptant à l’unanimité la résolution 2702 (2023) (à paraître sous la cote S/RES/2702 ), le Conseil a réitéré son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MANUL, Abdoulaye Bathily, dans ses efforts visant à promouvoir une politique politique inclusive. processus basé sur l’accord politique libyen et la feuille de route du Forum de dialogue politique libyen.
À travers ce texte, il a exhorté les institutions politiques libyennes et les principales parties prenantes à résoudre dès que possible les questions politiquement controversées liées aux élections. Il les a appelés à s’engager pleinement avec le Représentant spécial dans une négociation dirigée et contrôlée par les Libyens, dirigée par la MANUL, afin d’organiser des élections présidentielles et parlementaires libres, équitables, transparentes et inclusives qui mèneraient à un gouvernement libyen unifié.
Exprimant son inquiétude face à la situation humanitaire, en particulier après les inondations de septembre, le Conseil a appelé les autorités libyennes et les parties prenantes concernées à autoriser et à faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave aux personnes dans le besoin. Il a également souligné la nécessité d’une plate-forme nationale coordonnée, soutenue par la MANUL, pour débloquer des fonds pour les efforts de reconstruction à long terme qui seraient gérés de manière transparente avec une surveillance efficace et une responsabilité envers le peuple libyen.
Rappelant les violents affrontements à Tripoli en août et à Benghazi au début du mois, l’organe composé de 15 membres a appelé toutes les parties à s’abstenir de toute violence et de toute autre action susceptible d’aggraver les tensions et de saper le processus politique. Il a également demandé à la MANUL de faciliter les mesures de confiance, le dialogue et la réconciliation entre les acteurs armés afin de prévenir la violence et l’escalade du conflit grâce à sa médiation et ses bons offices.