L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, 67 ans, a succombé à ses blessures, ce vendredi 8 juillet, après avoir été touché par des tirs dans la ville de Nara, où il participait à la campagne des sénatoriales.
Ce vendredi estival restera gravé à jamais dans l’histoire de l’archipel nippon comme un jour sombre, celui du premier assassinat politique d’un chef de gouvernement du Japon de très longue date.
Et pas n’importe quel Premier ministre, puisque Shinzo Abe détenait le record de longévité à ce poste, après avoir été l’un des plus jeunes chefs de gouvernement de son pays.
Il avait quitté le pouvoir en août 2020, rattrapé par une ancienne maladie chronique intestinale, avait-il alors indiqué pour justifier son départ, souhaitant disait-il éviter de « perturber la scène politique ».
C’était un moment émouvant, à l’époque. M. Abe s’était incliné, et s’était dit « profondément désolé » envers le peuple japonais. Personne n’aurait pu imaginer, moins de deux ans plus tard, un tel épilogue.