Avant même son couronnement, le nouveau souverain britannique, Charles III, a prévu d’entamer une série de déplacements à l’étranger. Sa première visite d’État sera consacrée à la France, du 26 au 29 mars, a confirmé l’Élysée. Il rejoindra ensuite l’Allemagne, qui qualifie ce choix de « geste européen important ».
Le roi Charles III effectuera fin mars des visites d’État en France et en Allemagne, ses premiers déplacements à l’étranger en tant que souverain britannique. Il débutera par la France, du 26 au 29 mars, a annoncé, vendredi 3 mars, l’Elysée.
« Cette visite d’État, la première du souverain avant son couronnement (le 6 mai, NDLR), constitue un honneur fait à la France et illustre la profondeur des liens historiques qui unissent nos deux pays », salue la présidence française dans un communiqué.
La visite « symbolise également la relation d’amitié et de confiance entre le Président de la République et Sa Majesté le roi, qui ont par le passé étroitement collaboré pour la protection de la biodiversité et la lutte contre le réchauffement climatique », estime la présidence.
Emmanuel Macron « présidera un dîner d’État en l’honneur du souverain et de la Reine consort le 27 mars au Château de Versailles », indique l’Elysée.
« Un geste européen important »
Charles III poursuivra ensuite son voyage en Allemagne, pour une visite d’État du 29 au 31 mars.
« C’est avec un grand plaisir que nous accueillerons le roi Charles et son épouse Camilla fin mars pour une visite d’État. J’apprécie d’autant plus cette visite d’État que le roi a décidé de venir chez nous, en Allemagne, avant même son couronnement » écrit dans un communiqué le président allemand Frank-Walter Steinmeier.
« Le fait que le roi Charles ait choisi l’Allemagne et la France comme premières destinations avant son couronnement est également un geste européen important », ajoute le président allemand.
« À lui, mais aussi bien sûr à tous les Britanniques, je voudrais dire : nous, en Allemagne, nous en Europe, souhaitons conserver des relations étroites et amicales avec le Royaume-Uni, même après le Brexit », conclut Frank-Walter Steinmeier.