Le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International s’est joint à la polémique née autour du massacre de Thiaroye 44.
Selon Seydi Gassama, une enquête sérieuse doit être faite pour élucider cet événement douloureux. « Sur les questions mémorielles, les États africains devraient être plus exigeants envers les anciennes puissances coloniales. La lumière doit être faite sur les nombreux crimes commis par les puissances coloniales, notamment celui perpétré au camp de Thiaroye le 1er décembre 1944 », a-t-il posté sur X.
Le dimanche 28 juillet dernier, six tirailleurs africains, exécutés avec des dizaines d’autres sur ordre d’officiers de l’armée française en 1944 à Thiaroye au Sénégal, ont été reconnus « morts pour la France » à titre posthume, une décision mémorielle inédite dans ce dossier douloureux entre la France et ses anciennes colonies.