L’enquête de la Brigade de recherches de Saint-Louis concernant la mort de Seynabou Kâ Diallo avance à grands pas. L’arrestation du petit ami de la victime, P. Y. Seck, auteur présumé du meurtre, a permis d’en savoir un peu plus sur les circonstances de la mort de l’étudiante de l’UGB.
Arrêté et placé en garde à vue, P. Y. Seck est passé aux aveux au cours de sa deuxième audition. Il a reconnu avoir tué Seynabou Kâ Diallo par strangulation avant de jeter le corps à Ndiawdoun, à cinq kilomètres de l’UGB. Le mis en cause a déclaré que les faits se sont produits dans sa chambre au campus de l’UGB.
Quid du mobile ? Une affaire d’avortement, rapporte L’Observateur, qui est largement revenu sur cette affaire dans son édition de ce mercredi. Le journal n’a cependant pas donné plus de détails sur ce point.
En revanche, reprenant les aveux du suspect, L’Obs a raconté les conditions du transport du corps de la victime de l’UGB à Ndiawdoun.
P. Y. Seck a confié aux enquêteurs avoir mis la dépouille dans une grosse valise et pris une moto pour la jeter loin des lieux du crime. Sur le trajet la valise tombe.
Conscient que la moto ne pouvait pas supporter la charge, il sollicite les services d’un conducteur de véhicule particulier. Ce dernier accepte. Le chauffeur connaissait-il le contenu de la valise ? L’Obs, sans préciser si P. Y. Seck lui a dit la vérité ou pas, renseigne qu’il a posé la question.
Toutefois le journal informe que le conducteur du véhicule particulier a été arrêté et son audition est imminente. Seynabou Kâ Diallo était portée disparue depuis mercredi dernier. Sa dépouille sera retrouvée plus tard à Ndiawdoun. Sa mort a suscité l’émoi parmi ses camarades de l’UGB. Elle a été inhumée hier, mardi 29 mars, à Saint-Louis.