Un vaccin antipaludique a été assuré par une équipe de recherche internationale, dans le but de faire baisser le taux de mortalité du paludisme. Il a été développé par des scientifiques de l’université d’Oxford. Le paludisme a causé la mort de 627 000 personnes, principalement des enfants, au cours de l’année 2020.
L’OMS avait recommandé l’utilisation du premier vaccin antipaludique produit par le géant pharmaceutique britannique GSK. Il a été administré à plus d’un million d’enfants, mais des chercheurs ont jugé qu’il était inefficace.
Le vaccin R21/Matrix-M d’Oxford s’est, quant à lui, avéré efficace à 77 % pour prévenir le paludisme, selon une étude publiée l’année dernière. C’est la première fois qu’un vaccin a dépassé l’objectif d’efficacité fixé par l’OMS à 75 %.
«Nous pourrions envisager une réduction très substantielle de ce fardeau horrible qu’est le paludisme, une baisse des décès et des malades dans les années à venir, certainement d’ici à 2030», déclare Adrian Hill, spécialiste des vaccins à Oxford et coauteur de l’étude. Il promet une diminution de 70 % des décès causés par le paludisme, grâce à un grand nombre de doses qui pourrait être développé chaque année.