La Coordination des Associations de Presse (CAP) a tenu, ce samedi, une réunion de travail avec les avocats de Pape Alé Niang pour élaborer des stratégies pour sa libération.
Après cette rencontre, la CAP a fait des révélations sur les conditions d’arrestation de Pape Alé Niang et la procédure enclenchée contre lui. On apprend, ainsi, que le journaliste a été entendu sur la mort de François Mancabou et ses “lives’’ sur le Général Moussa Fall. Des faits qui remontent au mois d’avril.
Suffisant pour que la CAP estime que “Pape Alé était traqué”. “Un plan a été ourdi contre lui pour le mettre aux arrêts, renseigne Aminatou Mohamed Diop, porte-parole du jour de la CAP. Ils ont juste attendu le moment opportun pour lui coller un motif. Le secret de défense a donc été fomenté”.
La rencontre a permis d’en connaître plus sur les faits reprochés au patron de Dakarmatin. Le journaliste est poursuivi pour diffusion d’informations militaires, recel de documents administratifs et militaires et il y est ajouté, selon la Cap, les délits de diffusion de fausses nouvelles. « Il est incarcéré pour trois infractions pour lesquelles quatre articles ont été visés. PAN n’est pas entendu sur le rapport de la gendarmerie. Les poursuites ne concernent pas en réalité les accusations pour lesquelles il a été arrêté manu-militari », fustige Aminatou Mohamed Diop. Qui se désole, en outre, que Pape Alé soit entendu sur les messages de radio du groupement mobile d’intervention et de la brigade des sapeurs-pompiers.