Le journaliste Pape Alé Niang poursuit sa grève de la faim sur son lit d’hôpital. Il a repris la diète après son renvoi en prison le 20 décembre dernier. Ce qui lui a valu une nouvelle hospitalisation.
Mais, le Directeur de Publication du site d’informations Dakarmatin n’abdique pas. Pire, décidé à aller jusqu’au bout, il a demandé au médecin d’arrêter le traitement, informe Les Echos.
Le journal ajoute que le journaliste souhaite que sa décision soit respectée et qu’on ne lui administre plus aucun soin. D’ailleurs, il veut être ramené à la prison de Sébikotane afin d’y poursuivre son combat contre l’injustice dont il se dit victime. « Ils peuvent creuser une tombe dans ma cellule et m’enterrer », avait-il laissé entendre lors de son placement sous mandat de dépôt la semaine dernière.
Pape Alé Niang a été à nouveau placé sous mandat de dépôt à la suite d’une révocation de la mesure de contrôle judiciaire, après son inculpation pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, recel de document administratif et diffusion de fausses nouvelles.
La Coordination des associations de presse (CAP) et des associations de défense des droits humains se battent pour sa libération.