Pape Ndiaye, le chroniqueur judiciaire bien connu de Walf TV, a suscité des interrogations sur un possible changement d’orientation dans ses futures chroniques. Connu pour ses critiques envers le parti au pouvoir et la gestion des affaires judiciaires au Sénégal, Pape, qui a passé plusieurs mois en détention suite à des accusations multiples, semble maintenant orienter sa critique vers l’opposition.
Lors d’une émission sur Walf TV, Pape Ndiaye a fait une déclaration fracassante : « Lorsque je recommencerai mes chroniques, vous comprendrez ma direction. Mais pour l’instant, je vais vous confier des points sur lesquels je vais me concentrer. » Il a ensuite évoqué ces sujets spécifiques, principalement centrés sur les actions de l’opposition sénégalaise.
Pape Ndiaye a fait allusion à des membres de l’opposition agissant contre Ousmane Sonko et accusant injustement l’État. « Le premier point, c’est qu’il y a certaines personnes au Sénégal que l’on peut considérer comme des hyènes se cachant avec la peau de chèvre, et un varan qui se cache dans l’eau. Les personnes que j’ai pu identifier et qui sont visées font partie exclusivement de l’opposition. Au moment où je vous parle, elles font tout pour que Ousmane Sonko ne sorte jamais de la prison. De plus, elles passent leur temps à accuser l’État alors que celui-ci n’a rien fait de mal et ne fait que son travail. De toutes les façons, lorsque je reprendrai ma chronique, je vais dévoiler ces personnes-là une par une. Je ne parlerai même pas de parrainage, mais elles n’auront même pas une seule signature. »
Il a défendu le général Moussa Fall contre les accusations portées contre lui : « Le deuxième point concerne le général Moussa Fall. Il y a beaucoup de fausses accusations alors qu’ils n’arrivent à étayer aucune d’entre elles. D’ailleurs, je pense que le général Moussa Fall est l’un des meilleurs généraux que la gendarmerie ajamais eu à sa tête. Ils ont essayé de l’accuser sur tous les points, notamment en pensant qu’il a comploté pour faire tomber Ousmane Sonko, alors que rien n’est vrai sur ses accusations. »
Ndiaye a affirmé avoir découvert que certains utilisant ensuite les jeunes sur l’émigration clandestine pour critiquer l’État : « Concernant l’émigration clandestine, tout le monde parle de ce sujet et tout le monde accuse l’État. J’ai fait mes enquêtes et j’ai découvert qu’une partie de l’opposition, pas tous, finance l’émigration clandestine. La méthode, c’est que certains chefs de l’opposition financent et encouragent les jeunes à prendre les pirogues, puis utilisent ces faits pour accuser l’État. Ils peuvent s’attendre à ce que je les démasque tous un à un lorsque je reprendrai mes chroniques. »
Il a souligné en fin que tous les arrêtés ne peuvent pas être considérés comme des détenus politiques, en particulier ceux impliqués dans des actes de violence: « L’autre sujet que je dois vraiment traiter, c’est ce qu’on appelle maintenant les détenus politiques. On ne peut pas dire que tous ceux qui sont arrêtés sont des détenus politiques. Il y en a, cependant, qui peuvent être considérés comme tels, car ils n’ont eu aucune preuve à leur encontre, notamment en trouvant des cocktails Molotov chez eux ou quoi que ce soit qui puisse les incriminer. Par contre, tu ne peux pas dire que tu es un détenu politique lorsqu’on t’attrape en train de brûler un bus avec des cocktails Molotov. Il y a des leaders d’opposition qui ont financé des jeunes pour qu’ils achètent des cocktails Molotov. »