De Dakar Aréna à Diamniadio, le président de la République préside le 9e sommet mondial de l’eau. Occasion pour Macky Sall, dans son discours d’ouverture, de sonner l’alerte.
Macky Sall a sonné l’alerte sur la gravité de la situation afin que les questions liées à l’eau. Car, dit-il, il y va de la vie et de la santé des milliards d’individus, il y va également de la préservation de la paix et de la sécurité internationale.
Coopération concertée
Raison pour laquelle, en accueillant cette 9e édition, le Sénégal a souhaité poursuivre sa diplomatie de paix et de concertation autour des ressources hydriques. C’est le sens aussi de l’appartenance du pays à deux organismes de bassins, l’OMVS et à l’OMVG.
“Tous coopèrent de façon concertée travers des activités et surtout et à travers des infrastructures communes de développement . C’est le sens de l’initiative sénégalaise d’inscrire dans l’agenda du conseil de sécurité des Nations-Unies pour la première fois en avril 2016 la thématique : eau, paix et sécurité lors de son mandat au conseil de sécurité. Nous avons voulu contribuer à la prise de conscience internationale sur les risques élevés de conflit liés à l’eau 21é siècle”, a tenu à faire savoir le Président Sall.
Un constant alarmant
Le chef de l’Etat, parcourant le rapport des Etats-Unis publié en mars 2021, a déclaré que la situation n’est pas rassurante. Selon ledit rapport, 2/5 dans le monde vivent dans des régions où l’eau est rare, 2,10 milliards de personnes sont contraintes de consommer de l’eau polluée et 80% des eaux sont rejetées dans la nature sans aucun traitement mettant en péril la santé et la vie de 4,5 milliards d’individus. Et 90% des mille catastrophes naturelles les plus dévastatrices depuis 1990 sont liées à l’eau.
“Tout laisse croire que si rien n’est fait , la situation ira de mal en pis en raison de la forte pression démographie, de l’urbanisation rapide et d’activités industrielles polluantes. De la même manière, je crois que le moment est venu pour qu’une instance comme le G20 prête attention aux problématiques”.