C’est l’émoi et la consternation à Ngoye. A.Ndiaye, 69 ans, a été retrouvée pendue à un arbre dimanche vers 23 heures. Il s’agit du onzième cas noté depuis fin février. Dans la nuit de mercredi dernier, K.Sarr, un berger âgé de 70 ans, demeurant à Kédougou, avait été retrouvé mort, pendu à un manguier. Jouissant de toutes ses facultés, il était marié et père de 4 enfants.
Dans la nuit de samedi à dimanche passée, M. Wade, un étudiant âgé de 25 ans, s’était donné la mort de la même manière à Pikine Icotaf. Avant de se suicider, il avait fait un «statut» mettant en cause son père.
Durant la même soirée, A. Faye, père de sept enfants, s’était pendu à Ndimb (Bambey). Le 18 mars dernier, O.Dieng, un jeune, a été retrouvé mort de la même manière dans un champ à Madina Wandifa (département de Bounkiling). Deux jours auparavant, le 16 mars, un drame similaire secouait Mbouloum (département de Foudiougne). A.Camara, un ressortissant guinéen, s’était donné la mort de la même façon.
Le 1er mars, c’est à l’unité 21 de Jaxxay (Keur Massar) qu’un cas est signalé. La victime, S.Biaye, a faussé compagnie aux membres de sa famille après avoir dîné avec eux.
Le 27 février, I.Niang, imam de la mosquée de Ndiobène Matar (commune de Sakal, Louga) avait mis fin à ses jours, en se servant de son écharpe. Peu avant l’annonce de ce drame, le jeune M.Lô était retrouvé pendu dans la même région, précisément au quartier Arafat/Ancienne route (Louga commune). Le lendemain, Djidinky Manjacque (Goudomp) était secoué par le suicide de B.Thienty. Agé de 28 ans, l’enseignant avait été aussi retrouvé pendu.
Quatre jours auparavant, le quartier Darou de Saint-Louis s’était réveillé sous le choc. M.Sall, 60 ans, avait préféré se donner la mort que d’assister au procès de ses deux fils accusés de viol.