« Si l’arbitre est remis en cause, la scène ne se transforme plus en compétition normale, mais en compétition bizarre ». Ces propos émanent du président de l’association des consommateurs du Sénégal, Momar Ndao, invité de Rfm.
« Nous sommes très déçus du Conseil constitutionnel. Moi, j’avais beaucoup de respect pour le Conseil constitutionnel, parce qu’ il y en a certains que je connais etc. Je me suis dit que c’est la dernière barrière pour le droit, pour la démocratie. On n’aurait même pas dû nous éliminer parce que les bases sur lesquelles on nous a éliminés ne sont pas exactes « , a déclaré Momar Ndao de l’Ascosen repris par Sud Quotidien.
Évoquant la problématique de la crédibilité du Conseil constitutionnel, le président de l’Ascosen explique: » Parce qu’en fait, les élections en général, c’est une période de compétitions tellement centrales pour les partis et tous ceux qui aspirent, parce qu’ils se disent que, c’est une condition de vie ou de mort. Maintenant, si l’arbitre n’est plus crédible, il y a problème. Or, l’arbitre a pris des décisions qui ne correspondaient pas au droit « .
Et M. Ndao de constater pour le regretter que » Si aujourd’hui, il y a un arbitre qui s’appelle le Conseil constitutionnel et que cet arbitre a posé des actes, qui étaient défiés par tout le monde, donc cela veut dire qu’aujourd’hui personne n’est d’accord avec les décisions prises par le conseil constitutionnel. Et c’est ça qui est grave. Si l’arbitre est remis en cause, la scène ne se transforme plus en compétition normale, mais en compétition bizarre « .