Après sa sortie à l’Assemblée nationale, Ousmane Sonko n’a pas fait que des heureux. Abdoulaye Mbodji militant du Parti démocratique sénégalais (PDS) a fustigé la démarche entreprise par le patron du gouvernement sénégalais. Ci-dessous, l’intégralité de sa contribution.
« Votre ego mal placé et qui frise même le ridicule vous jouera de sales tours parce que vous êtes imbu de votre personne.
Héraclite disait, je cite…
L’être « imbu de lui-même, centré exclusivement sur lui-même, a beaucoup de mal à envisager d’être contrarié. Il ne s’y résout pas et lutte. Donc, il souffre. Pataugeant chaque jour davantage dans sa souffrance, il prend à tort le comportement de l’autre comme un comportement qu’il n’aurait pas dû avoir »
Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko, mieux vaut qu’on vous le dise lorsqu’il est encore temps, votre rêve de ne jamais avoir d’opposants durant ce quinquennat du Président Diomaye Diakhar Faye ne se réalisera jamais.
Dans toutes les démocraties au monde, il y a une opposition. Dans cet hémicycle, temple des représentants du peuple vous faites face à nos élus qui détiennent si vous l’ignorez le pouvoir législatif et non pas à des représentants d’un camp ou d’un autre. Qui mieux que le député pour contrôler l’action de votre gouvernement et vous transmettre les doléances des citoyens ?
Monsieur le Premier ministre soyez à la hauteur des fonctions qui vous ont été assigné !
L’assemblée nationale ne doit pas être un lieu de commérage de borne fontaine où on fait du ‘Daggasante’ ou un lieu où l’on essaie d’humilier des honorables députés qui ne font que leur mission de contrôle.
Les affaires de la République sont totalement différentes de vos affaires personnelles.
Le pays fait face actuellement à des urgences plus importantes que votre personne. Les citoyens qui ne se retrouvent pas dans la politique définie par le chef de l’État, ont le droit et la liberté de s’y opposer. Pourquoi considérer une question posée par un député comme une attaque ? Pourquoi le répondre avec violence et une ferme volonté de l’humilier ?
Vous prétendez du respect à votre égard, nous vous demandons aussi d’en faire autant, parce que le respect est réciproque.
Ce ton va t’en guerre ne peut intimider une personne déterminée et n’est ni plus ni moins qu’un manque notoire d’arguments.
Cette tactique est vouée à l’échec ALORS ressaisissez vous avant qu’il ne soit trop tard. »
Abdoulaye Mbodji, militant du Parti Démocratique Sénégalais (PDS)